Le Corps Franc Pommiès, unité prestigieuse de la résistance du nom de son chef, le Saint Cyrien et Capitaine André Pommiès et dont l’épopée peut se résumer en quelques mots : « des Pyrénées à Berlin » Le Corps Franc Pommiès partit en effet de Toulouse pour combattre à Autun, puis dans les Vosges méridionales durant l’hiver 1944/45, s’intégrer dans l’armée de Lattre de Tassigny devenue 1ère Armée Française, puis réorganisée en régiment, le 49ème d’infanterie au sein de la 3ème Division d’infanterie Algérienne pour s’illustrer durant la campagne d’Allemagne, avant de tenir garnison à Berlin. Selon Gabriel Delauney, chef Régional des mouvements unis de la résistance, « le Corps Franc Pommiès n’est pas seulement la plus exceptionnelle unité de la résistance Française. Il est plus que cela. Il est la résistance dans sa pureté originelle, la résistance sans arrière pensée et sans calcul, la résistance spontanée née d’un refus du fond des êtres. » 1300 citations à l’ordre de l’armée ont été décernées au Corps Franc Pommiès. Hommage légitime pour les 575 tués, 156 déportés et 3000 blessés de cette remarquable unité militaire de la résistance, dont la devise était « En avant toujours ». Son drapeau s’orne de ses nombreuses victoires : « Résistance Languedoc Pyrénées, Autun Drumont et Stuttgart ». Le chef André Pommiès écrira dans ses mémoires de guerre : « mon souvenir le plus émouvant de notre entrée en Alsace se place au Drumont, où nous nous étions battus par un temps épouvantable .Je me souviens d’un servant de mitrailleuse, tombé trois fois, terrassé par le froid ; il refusait de se laisser évacuer. Les hommes étaient hirsutes, crevés, transformés en bloc de glace. Arrivé au Drumont, je vis alors ce spectacle très simple, mais que je ne pourrai jamais oublier, des hommes, des méridionaux, des basques, caressant de la main sans parler le bout de la borne qui sortait de la neige et qui marquait l’entrée de l’Alsace ». Deux représentants locaux de cette prestigieuse unité sont encore parmi nous : Mr André CUSSO de Fellering et Mr Henri SCHMITT, ancien instituteur de Fellering.
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